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Message Publié : Sam 01 Jan 2005 19:04:14    Sujet du message : [Xeric] Time of Memories - NEW : Chapitre 6 !
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MISES À JOUR :

- 07/12/04 : Chapitre 6 fini, il est centré sur Spike. Mekysto devient Makysto (je trouvais que Mekysto faisait trop méchant, je trouve que Makysto fait mieux) et Apis devient Apophis !
- 27/11/04 : 1 mois pile ! Le chapitre 5 est fini, je le poste, mais ne soyez pas trop surpris de la fin, ce dialogue n'est pas terminé, il va se poursuivre dans le chapitre suivant. J'annonce également que The Story ne restera pas dans l'état actuel, elle va en effet subir une refonte et changer de titre, mais je n'en dis pas plus ! Et j'ai enfin trouvé un nom pour mon Dieu de la Terre :)
- 27/10/04 : Ajout du Chapitre 4... la fanfic prend une direction plus sombre, et sur la fin même en l'écrivant j'ai versé une petite larme... Ce que je fais à mes persos me touche beaucoup, donc j'espère que ça vous touchera aussi... Sinon ya ptetre des feutes, j'ai pas tout vérifié...
- 10/10/04 : Chapitre 3 terminé depuis longtemps mais finalement j'ai attendu pour le poster, mais je sais pas pourquoi :p, enfin bon, ça se finit en queue de poisson ce chapitre ! Suspense quand tu nous tient !
- 04/09/04 : Le chapitre 2 est fait ^^ Grosse révélation sur Olnit !!!!! Et donc surprise à l'horizon !
- 03/09/04 : Eh oui ! Nou velle fanfic ! La suite de The Story arrive et elle va être relativement différente.
En fait je vais essayer d'aborder plus les origines de chacun des personnages (pas de Xeric, c'est déjà fait xD)
par exemple, le début de l'histoire va être plus centré sur Olnit qui va tenter de percer les mystères de sa famille !
Donc à grand coup de flash backs, de rtournements de situations
et pas mal de surprises das ma grosse caboche !
Donc bonne lecture voilà le prologue et le chapitre 1 !!!
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Xeric the Hedgehog – Time of Memories
Commencée le : 03/09/04
Sujet : Suite de la fanfic "Xeric the Hedgehog - The Story"


Prologue.

Il faisait nuit à Stallion. Les rues étaient désertes et il n’y avait aucun bruit. La ville, récemment reconstruite après l’attaque du Messager de Feu Vulcan, dormait.
Une silhouette avançait furtivement dans le noir. Elle s’arrêtait de temps en temps au coin d’une rue, vérifiant que personne ne venait. Elle s’arrêta devant une bijouterie, puis crocheta la serrure et entra discrètement. Quelques minutes plus tard, elle ressortit alors que le bruit des sirènes de police qui approchaient déchirait le silence de la nuit.

Le soleil se levait sur Damned Island. Et comme chaque matin, Xeric alla prendre son petit déjeuner sur un balcon qui surplombait la cour du château dans lequel il vivait avec ses amis Olnit l’ornithorynque, Ooliah le koala, et Shy l’ourson. Il repensait sans cesse au parcours qui l’avait mené ici, depuis sa naissance, il n’avait vécu que peine et souffrance et n’aspirait qu’à une chose : être tranquille. Il avait subi des expériences atroces qui lui avaient remplacé son bras droit par un bras mécanique et destructeur, il avait tué sa mère sans le vouloir, il avait été manipulé par Eggman, révélé une vérité que personne ne voulait entendre et combattu un Dieu. Mais malgré cela, il avait rencontré des amis, sur qui il pouvait compter en toutes circonstances, ses trois amis avec qui il vivait, mais aussi Sonic, Tails et Knuckles, qui étaient restés sur Terre pour s’occuper d’Eggman.
Perdu dans ses pensées, il s’accouda sur la rambarde et regarda le lever du soleil qui illuminait la mer d’une lumière orangée en espérant qu’il allait enfin pouvoir vivre en paix avec ses proches.



Chapitre I - Souvenirs...

Stallion – Douze ans auparavant.
L’hôpital était en ébullition et débordait de patients. La plupart étaient des femmes qui accouchaient après la guerre qui venait de se terminer. Une jeune ornithorynque de dix-neuf ans était allongée dans un lit, souffrant le martyr, prête à mettre au monde son premier enfant. Elle s’appelait Polly et vivait avec son mari dans un petit village qui avoisinait la métropole. Là-bas, la guerre avait tout ravagé et ses parents étaient morts en essayant de la sauver. Elle fut capturée par des Soldats d’Eslon et emmenée dans le petit pays de Stallion, où elle rencontra son mari, prisonnier comme elle. A la fin de la guerre, elle put retrouver son village mais il était presque détruit et les quelques personnes qui le peuplaient et qu’elle avait connues dans son enfance vivaient dans la misère la plus totale. Puis son mari avait décidé de les aider à rebâtir ce village, symbole d’union et de prospérité. Puis il lui avait donné cet enfant qui allait naître ce jour là.
Ses contractions étaient de plus en plus fortes et elle souffrait tant qu’elle hurlait dans sa chambre d’hôpital. Des infirmières la rejoignirent et l’aidèrent à surmonter sa douleur.
— Soufflez ! Soufflez ! Lui répétait l’une d’elles en lui montrant la façon correcte de le faire.
— Poussez ! Poussez ! Lui disait une autre.
Et elle poussait… Elle poussait… elle avait l’impression que son crâne allait exploser. Après quelques dizaines de minutes interminables, la douleur cessa et un infirmière cria :
— C’est un garçon !
Polly était enfin maman. Le petit enfant pleurait, et pleurait, mais c’était tout à fait normal.
Son mari entra dans la pièce et vit l’enfant, il eut un sourire ravi et amoureux pour sa femme, et pour son fils qui venait de naître. On lui donna un ciseau et lui proposa de couper le cordon ombilical. Il accepta et s’approcha du nouveau né et sectionna le cordon qui le reliait avec sa mère pendant toute la grossesse.
Les infirmières essuyèrent l’enfant et le donnèrent à la jeune mère qui resta seule avec son fils dans les bras, et son mari à son chevet.
— Comment allons-nous l’appeler ? Demanda la jeune femme.
— Que penses-tu de Trésor ? Plaisanta son mari.
— Arrête ce n’est pas un chien ! Dit-elle en riant.
— Je plaisante, ma chérie ! Moi je le vois bien s’appeler…
— Olnit ! Coupa Polly.
— Superbe ! Répondit-il avec un grand sourire.
Puis il regarda tendrement son fils.
— Bienvenue parmi nous, Olnit Platypus…


Olnit se réveilla en sursaut et vit Ooliah qui tentait de le réveiller.
— Tu m’as fait peur, ça fait une demi-heure que j’essaye de te réveiller !
Mais Olnit ne répondit pas, trop troublé par le rêve qu’il venait de faire.
Il n’avait jamais eu aucun souvenir de sa naissance et rien de ce que ses parents avaient pu lui raconter n’avait jamais réussi à lui donner une quelconque idée de sa venue au monde. Certes, il n’avait pas eu une naissance mouvementée, mais il ne savait pas dans quel circonstance ses parents l’avaient engendré, et il éprouva alors de la pitié, particulièrement pour sa mère qui avait perdu ses parents, et un grand respect envers son père qui s’était acharné pour donner à sa famille une vie heureuse.
Il se leva et alla trouver Xeric sur le balcon.
— Alors bien dormi ? Lui demanda le hérisson.
— Oui, jusqu’à ce matin… Répondit le jeune ornithorynque d’une voix mal assurée.
Il contempla l’horizon avec son meilleur ami. Là-bas, de l’autre côté de l’océan, se trouvait sa mère, au passé plus tourmenté qu’Olnit ne l’avait jamais imaginé, mais elle avait préféré cacher la vérité à ses enfants pour qu’ils ne la considèrent pas avec pitié, mais avec respect et amour. Au fond de lui, il l’avait toujours su, sa mère n’ayant jamais dit un mot sur son passé ni sur sa rencontre avec son père, et Olnit n’avait jamais connu ses grands-parents. Il pensait d’abord que ça n’était qu’un rêve, mais tout lui avait paru si réel qu’il avait la conviction qu’il s’agissait d’une sorte de rêve prémonitoire, à l’envers.
— J’ai fait un drôle de rêve… Commença-t-il.
— Lequel ? Demanda Xeric.
— Je… J’ai vu ma naissance, et les souvenirs de mes parents… Je sais que ça peut paraître stupide, mais ça paraissait tellement vrai que je pense que c’était une sorte de vision.
— Tu en es sûr ? Demanda Xeric.
— Pas vraiment, mais je le sens au fond de moi, comme si je m’en étais souvenu sans le savoir…
— Et les souvenirs de ta mère ? Demanda Xeric.
— Je ne sais pas… J’ai vu un passé plutôt mouvementé. Je savais que j’étais né au lendemain de la guerre qui a fait que Stallion est devenu une simple ville d’Eslon. Mais j’ignorais que ma mère avait été victime de cette guerre.
— Comment ça ?
— Les soldats d’Eslon ont détruit le village et enlevé ses habitants, mais mes grands-parents, pour protéger ma mère, ont été tués de façon atroce, et ma mère a été emmenée de force et emprisonnée de force à Stallion, la ville-pays qu’ils venaient de conquérir. Et c’est en prison qu’elle a fait la connaissance de mon père…
— Et tu penses que ces souvenirs sont réels ?
— Je ne sais pas… Mais je crois qu’en fait je l’ai toujours su au fond de moi parce que mes parents n’avaient jamais dit un seul mot sur leur passé et sur leur rencontre. A l’époque ils n’avaient connu que la guerre puisque quand je suis né, deux ans après la fin de la guerre, ma mère avait dix-neuf ans et la guerre a duré trente ans… Et ils n’ont donc jamais mentionné quoi que ce soit de leur enfance ou de reste de leur vie…
— Tu crois que tu vas aller voir ta mère pour lui en parler ?
— Je… J’ai peur de la mettre mal à l’aise. J’ai peur que ça lui fasse du mal de savoir que je sois au courant…
— Tu veux que je vienne avec toi ?
— Non, surtout pas ! Ca ne ferait que compliquer les choses. D’ailleurs, si tu dois rencontrer ma famille à nouveau, je te demande ne pas leur en parler ! Si je t’ai raconté tout ça c’est parce que j’ai confiance en toi et que tu es mon meilleur ami, mais ne leur dit rien…
— C’est promis… Assura Xeric avec un sourire de compassion.

Olnit prit son petit déjeuner à son tour puis retourna cogiter dans sa chambre, sur son lit.



CHAPITRE II - Un Rêve Eveillé

Olnit se prépara pour partir à Bilgon, afin de voir sa mère et de lui parler. Xeric l’arrêta avant qu’il se place sur le pod qui lui permettrait de se téléporter.
— Tu es sûr que tout ira bien ? Demanda-t-il à son ami.
— J’ai toujours peur de mettre ma mère mal à l’aise… Mais je dois le faire ! Tout ira bien ne t’inquiète pas… Assura Olnit.
— Je te sentirais plus en sécurité si je venais avec toi, je viens d’apprendre à la télé que de nouveaux cambriolages avaient eu lieu à Stallion, et j’ai peur que Spike soit derrière tout ça.
— Non ! Je veux y aller seul. Je suis désolé Xeric, mais c’est le genre de chose que je dois faire tout seul.
— D’accord ! dit Xeric.
Le hérisson vert s’éloigna, laissant Olnit s’en aller.

Olnit se plaça dans le pod, avisa une feuille qui tombait par la fenêtre et appuya sur un bouton de sa télécommande au moment où la feuille terminait sa chute. Tout se déroulait comme d’habitude, mais soudain, un flash de lumière l’aveugla et une violente douleur le prit à la tête, il vit le flash s’arrêter, puis plus rien…

Bilgon – Huit ans plus tôt.
Olnit avait fêté ses quatre ans depuis deux mois. Il était dans sa chambre en train de jouer quand il entendit sa mère entrer. Cela faisait deux jours qu’il ne l’avait pas vue car elle devait aller à l’hôpital. Tout ce qu’Olnit savait c’est qu’elle allait à l’hôpital pour mettre au monde son petit frère.
Il courut à toute vitesse dans la maison pour aller à sa rencontre. Polly se tenait devant la porte, un bébé dans les bras. Elle se pencha vers son fils aîné et lui montra le nouveau né.
— Je te présente ton petit frère, Bant. Lui dit-elle tendrement.
Olnit l’aimait déjà, pendant les jours qui suivirent, il aida sa mère à s’en occuper, il voulait faire le grand frère. Et pendant deux ans, Olnit s’occupa de Bant avec ses parents.
Un jour, sa mère les laissa seuls tous les deux. Elle faisait confiance à Olnit et le laissa garder le petit enfant de deux ans. Olnit l’installa sur sa chaise haute et entreprit de lui donner à manger. Tout se passait bien jusqu’à ce qu’Olnit se trompe de placard. La maison était petite et on pouvait trouver dans la cuisine aussi bien des placards contenant des ustentiles comme des placards contenant de vieux jouets. En ouvrant le placard, un ballon de plage mal rangé roula. Olnit se précipita pour l’arrêter mais il glissa et renversa la chaise de son frère. Le petit Bant fut éjecté du siège et se fracassa le crâne contre le coin d’un mur.
Olnit se dirigea vers son frère dont le front dégoulinait de sang. Le petit ne respirait plus et ne réagissait plus à rien. Il était mort…


Olnit se réveilla et tenta de se remettre des images qu’il venait de revivre en rêve. Il s’en souvenait que trop bien… pendant trois ans il était resté muet, sous le choc. Ses parents lui en avaient voulu tout comme ils s’en étaient voulus d’avoir laissé leurs deux enfants seuls pendant quelques minutes. Une larme coula sur sa joue en repensant à cette tragédie qui avait secoué son enfance. C’est à ce moment là qu’il s’était réfugié dans la mécanique et que sa passion pour les machines était née.
Soudain, il réalisa que quelque chose clochait. Il se trouvait au château, mais au lieu d’être propre comme il l’avait laissé en partant, le hall d’entrée était envahi par la poussière et les toiles d’araignées, et le pod de départ avait disparu.
Qu’est-ce qui s’est passé ?? Pensa-t-il.
Il décida de sortir. Arrivé dehors, il entendit des voix familières approcher, mais ne sachant pas s’il s’agissait bien de ses amis, il se cacha dans un buisson.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit passer devant lui Ooliah, Xeric, et…
Mais c’est moi !!!
Ses deux amis et son double se dirigeaient vers la caverne remplie d’eau qui se trouvait non loin de là. Soudain, il réalisa qu’il voyait sous ses yeux les évènements qui s’étaient déroulés lors de son arrivée avec Xeric sur Damned Island, trois ans plus tôt.
Comment est-ce possible ? Se demanda-t-il.
Il chercha sa télécommande pour faire le voyage de retour dans sa poche, mais elle n’y était pas. Il se rappela qu’ils étaient restés assez longtemps dans la grotte, ce qui lui laissait le temps d’entrer dans le château pour voir si sa télécommande y était. C’était bien le cas. Mais il s’aperçut qu’il avait laissé des traces de pas dans la poussière, alors que le château était censé être inhabité depuis des siècles.
Il sortit et se cacha à nouveau dans son buisson pour observer la réaction de ses amis et de son double.
Xeric, Ooliah et l’autre Olnit, passèrent devant lui, s’arrêtèrent devant la porte, et l’ouvrirent.
— Tiens, il y a des traces de pas dans la poussière ! Ce sont les tiennes Ooliah ?
— Moi pas entré !! Articula-t-elle.
— C’est bizarre… dit le faux Olnit. Les empreintes correspondent à… mes chaussures ?
— Comment ça se fait ? Demanda Xeric.
— J’en sais rien je suis jamais entré là-dedans !
— Bon c’est pas grave… Il faut qu’on nettoie tout ça de fond en comble…
Ils furent distrait par un flash de lumière derrière eux. Olnit venait de repartir.

Il arriva dans le pod, et fut sûr d’être revenu au moment de son départ car la feuille qu’il avait vue tombant par la fenêtre terminait sa course.
Xeric se retourna.
— Tu n’es pas parti ?
— Non, je… je préfère y aller de main et réfléchir encore parce que… Je ne suis pas sûr de vouloir en parler à ma mère.
— Bien ! Dit-il alors qu’Olnit se dirigeait vers sa chambre. Tu retournes te coucher ?
— Euh… Oui !
Xeric courut et s’interposa.
— Quelque chose ne va pas ? Demanda-t-il inquiet.
— Si, tout va bien ! Mentit Olnit.
— Ne mens pas Olnit, ça se voit que quelque chose te tracasse.
— JE… VAIS… BIEN ! Cria Olnit en contournant Xeric.
Il entra dans sa chambre en claquant violemment la porte.
Je ne l’ai jamais vu comme ça ! Songea Xeric. Qu’est-ce qui s’est passé ?

Dans sa chambre, Olnit se coucha sur son lit en pleurant. Il espérait que tout ça n’était qu’un rêve et qu’il allait se réveiller. Mais au contraire, il s’endormit…



Chapitre III – Vieille connaissance.

Stallion – Quatre ans plus tôt.
Cela faisait quatre ans qu’Olnit avait accidentellement tué son jeune frère. Sous le choc, il n’avait plus dit un seul mot depuis ce temps là, et il n’avait jamais été à l’école, préférant se consacrer à la mécanique et la science qu’il apprenait régulièrement seul. Il faisait régulièrement des visites à l’hôpital psychiatrique pour que tout le monde soit sûr que sa santé mentale ne soit pas en danger. Bien sûr, lui savait ce qu’il avait fait et était certain qu’il n’avait pas de problèmes.
Ses parents, inquiets de ne pas l’avoir entendu parler depuis tant de temps, avaient évoqué le sujet lors de leur dernière visite à l’hôpital, et le médecin avait suggéré d’envoyer Olnit à l’école pour qu’il ait des amis et qu’il puisse s’épanouir…
Olnit était donc à l’école, mais il ne parlait toujours pas et préférait être à l’écart de ses camarades. C’était son premier jour, et le professeur l’interrogea mais Olnit ne répondit pas. Le professeur le fit venir après le cours et comprit qu’Olnit était muet. Mais en sortant plusieurs de ses camarades se moquèrent de lui. Il tenta de les ignorer, mais ils l’encerclèrent de plus belle. Il se défendit en en poussant un afin de pouvoir sortir du cercle, mais le jeune garçon fit semblant de tomber, comme si Olnit l’avait frappé. Le groupe lui sauta dessus et le roua de coups.
Le soir, Olnit rentra chez lui avec des ecchymoses au visage qui alertèrent ses parents. Ils retirèrent leur fils de l’école et le gardèrent à la maison, où ils continuèrent à prendre soin de lui. Polly, espérant qu’il pourrait un jour lui répondre, lui parlait souvent, et même plus après cette mésaventure. Olnit réalisa que ses parents avaient toujours été auprès de lui, et malgré ce qu’il avait fait, ils avaient continué à s’en occuper comme si rien ne s’était passé. Il pleura et prononça un faible "Je t’aime, Maman" d'une voix rauque. Il avait enfin retrouvé la parole.
Dès lors, Olnit apprit à parler le mieux possible afin de rattraper le retard de quatre ans qu'il avait pris.
Deux ans plus tard, une autre tragédie arriva. Le monde commençait à se corrompre et les lois de la religion de Flaguia étaient utilisées à des fins mauvaises. Le père d'Olnit, en grande concurrence avec un collègue dans son travail, avait été accusé à tort de propos blasphématoire envers la religion, et avait été conduit au portail, comme le voulait la tradition dans ce genre de crime. Olnit sut qu'il ne reverrait jamais son père…
Mais un mois plus tard, alors qu'Olnit cherchait un travail pour pouvoir rapporter de l'argent à sa famille, son village, il assista à un accident en ville. Un homme s'était fait tuer par un tir de laser qui venait… d'un hérisson vert portant un bras cybernétique ! Olnit n'en croyait pas ses yeux, il pensait que robotique et biologie ne pouvaient cohabiter en un seul corps. Ce criminel le fascinait. Mais au-delà de sa passion, il lut en son regard une souffrance plus grande encore que celle qu'il avait eu en tuant son frère. Ce hérisson semblait désemparé et désorienté. Leurs regards se croisèrent et chacun lut dans celui de l'autre la souffrance des évènements passés…


Olnit se réveilla doucement. Pour la première fois depuis deux ans, il revoyait sa rencontre avec Xeric, et réalisa que son ami avait également lu de la souffrance en lui.
Le hérisson vert n'était pas seulement son ami, mais aussi son confident. Pourtant, il ne lui avait jamais rien dit de son passé… Il n'avait jamais réalisé à quel point Xeric avait souffert dans le passé.
Olnit décida de tout lui raconter, mais ne le trouva pas dans le château. Il faisait très beau et chaud, et l'après-midi allait bientôt toucher à sa fin. Aussi décida-t-il d'aller le chercher dehors…

Xeric ne comprenait pas le comportement de son meilleur ami. Jamais il n'avait crié de cette façon, ni eu de tels accès de fureur. Pour se changer les idées, il projeta d'aller se promener sur l'île.
Après quelques minutes de marche, il se ravisa et pensa qu'il fallait qu'il aille éclaircir cette histoire. Il entra dans la chambre d'Olnit, mais celui-ci semblait dormir profondément et il préféra attendre. Il décida d'aller à Stallion pour éclaircir le mystère du cambrioleur qui sévissait la nuit dans les magasins du centre-ville.
Il emprunta le pod situé dans la grande salle qui donnait sur la cour intérieure et se retrouva à Stallion.
Depuis deux ans, les comportements des gens à son égard étaient complètement différents, on lui disait bonjour en souriant dans la rue, et en entrant dans les magasins, les vendeurs lui serraient la main. Mais Xeric, même s'il préférait cela à une haine viscérale, n'aimait pas ce comportement, il n'avait fait que ce qu'il croyait juste et ne voulait pas être considéré comme un dieu ou comme quelqu'un d'important.
Il passa devant les boutiques cambriolées qui étaient fermées, et une photographie montrait la silhouette du coupable. Cependant, cette silhouette était difficile à identifier. Xeric avait peur que Spike ait repris ses activités, surtout après ses exploits lors du combat contre Vulcan, il pensait que l'échidné avait changé. Mais cette silhouette, même s'il n'en était pas certain, lui ressemblait.
Il essaya de trouver un lien entre les boutiques cambriolées. Spike n'aurait volé que des bijouteries, et pourtant il y avait des épiceries, des banques, et des échoppes diverses.
Si ce n'est pas Spike, qui a bien pu faire ça ? Se demanda Xeric.
— Tu cherches quelque chose ? Demanda une voix à côté de lui.
— Spike ! S'écria Xeric en se tournant.
— Salut ! Dit Spike avec ce petit sourire narquois qui le caractérisait. Qu'est-ce que tu deviens ?
— C'est toi qui as cambriolé tous ces magasins ?
— Non, je venais justement voir qui avait bien pu me voler la vedette…
— Et tu as une idée ?
— Non… Bon, pour tout te dire, j'ai un peu profité des cambriolages des autres boutiques par ce type qui me ressemble pour faire les bijouteries… Mais le reste…
— Je m'en doutais… Tu n'as pas peur que quelqu'un croie que c'est toi ?
— Bien, en fait les gens m'ont toujours regardé méchamment, j'ai fini par m'habituer, mais là, personne n'agis jamais, ils ne savent pas vraiment qui a commis ces cambriolages.
— C'est toi… non ?
— En partie, mais ce n'est pas nouveau, tu sais très bien que j'adore les diamants… D'ailleurs après le combat il y a deux ans, j'avais une véritable envie d'embarquer les pierres du Chaos…
— Heureusement que tu l'as pas fait… Knuckles t'aurais tué…
— Je sais, c'est pour ça que je l'ai pas fait… Mais… C'est bizarre, j'ai l'impression de le connaître depuis très longtemps…
— Tu sais, les impressions…
— Ouais !
— Bon, tu veux venir avec moi au château ? Il faut que j'aille chercher Olnit, Shy et Ooliah, ils nous aideront à trouver ce qu'on cherche.
— Ta bande de mioches ? Ok !
— Ce ne sont pas des mioches… Allez viens !

Xeric appuya sur la télécommande, mais au lieu de se retrouver au château, il se retrouva dans la même rue, de nuit.
— Hein ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ? Demanda Spike.
— J'en sais rien… On devrait revenir au château normalement.
— Et pourquoi il fait nuit ?
— Tais-toi !

Il venait d'apercevoir une silhouette qui avançait lentement dans la nuit. Elle s'arrêta devant une épicerie et entra discrètement après avoir crocheté la serrure…
— Mais cette épicerie est vide non ? Demanda Spike.
— Chut !
Xeric avait compris… Ils avaient fait un saut de quelques heures dans le passé et voyaient le crime se produire.
La silhouette ressortit et se rapprocha d'eux. Il fit signe à Spike de se cacher. La silhouette passa à quelques mètres de lui et il put voir clairement ses contours. Il en eut le souffle coupé. Le voleur tourna au coin d'une rue et disparut.
Un flash blanc éblouit Xeric et Spike qui se retrouvèrent au château dans la grande salle d'où Xeric était parti. Il avait vu le voleur et en paraissait troublé.
— T'as réussi à le voir ? Demanda Spike.
— Oui…
— C'était qui ?
Xeric se rembrunit…
— Moi…


CHAPITRE IV – Les maux de l'ours.

Ce que Xeric venait de dire laissa Spike perplexe.
— Attends… T'es en train de m'avouer que c'est toi qui a fait tout ça ou… ?
— Non ! Coupa Xeric. Ce que j'ai vu… Cette silhouette… Elle me ressemblait !
— Oui mais ça ne veut pas forcément dire que c'était toi… Ca me surprendrait que Saint Xeric fasse une chose pareille ! Railla Spike.
— Très drôle !
— Tu vas faire quoi alors ?
— Il faut que j'en parle aux autres.
Xeric alla trouver ses amis. Il trouva Shy et Ooliah sans problèmes, puisqu'ils étaient toujours ensemble sur un des nombreux balcons, Shy s'entraînant à soulever des objets toujours plus lourd par sa pensée, et Ooliah s'amusant à grimper aux branches des arbres qui entouraient le balcon. Mais aucune trace d'Olnit.
— Je crois qu'il est sorti. Dit Ooliah quand Xeric lui demanda où était le jeune ornithorynque.
— Mais pourquoi serait-il allé dehors ? Il reste cloîtré dans son atelier d'habitude ! Bien que la dernière fois que je l'aie vue il s'était enfermé dans sa chambre… Mais la porte était grande ouverte quand je suis passé devant tout à l'heure !
— Tu vas faire quoi alors ? Demanda Spike.
— Le chercher, pardi !
— Euh, l'île est grande, vous risquez de vous croiser. Dit Ooliah.
— Hum… tu as raison, il vaut mieux l'attendre. Mais s'il n'est pas revenu à la tombée de la nuit, je pars à sa recherche !

Olnit venait de marcher pendant un certain temps, quand il réalisa que la nuit allait tomber sous peu. Il décida de rentrer. Lorsqu'il arriva au château, il rencontra Xeric qui sortait.
— Xeric, tu étais là ? Je t'ai cherché partout !!!
— Ah ! J'allais te chercher ! Ne me refais jamais ça… L'île n'est pas toute petite…
— Je sais, je croyais que tu étais dehors…
— Alors, ça va mieux ?
— Oui… Je m'excuse pour ce matin.
— Ah oublions ça ! Mais tu me dois des explications quand même !
— Rentrons, je vais te raconter.
A l'intérieur du château, Olnit aperçut Spike qui regardait tranquillement la télévision.
— Qu'est-ce qu'il fait ici celui-là ?
— Calme-toi… Il peut nous aider…
— Comment ça ??? Tu te souviens quand même de ce qu'il a fait non ?
— Oui, il a essayé de te tuer… Mais il a suffisamment prouvé qu'il pouvait être bon quand il nous a aidé contre Vulcan !
— Hum… Moi je trouve ça imprudent de le prendre parmi nous…
— Moi aussi je suis content de te voir Olnit ! Railla Spike depuis son fauteuil.
— Si tu pouvais la fermer…
— Hé ! Ca suffit vous deux ! Coupa Xeric. On dirait deux ex qui se revoient pour la première fois depuis deux ans !
Olnit se racla la gorge.
— Bon, tu m'expliques ce qui t'est arrivé ? Demanda Xeric.
— Oui… Mais pas devant lui…
— Allons dans ta chambre…

Les deux amis se rendirent dans la chambre d'Olnit. Celui-ci lui raconta les évènements qui lui étaient arrivés dans la journée.
— Comment ça se fait que ça t'est arrivé maintenant ? Demanda Xeric.
— J'en sais rien…
— Mais pourquoi tu ne m'as rien raconté ? Je me doutais bien qu'il y avait quelque chose… Sinon tu ne serais pas venu me voir en prison, la première fois…
— Tu as compris ? On a la même souffrance toi et moi. J'ai tué mon frère et tu as tué ta mère, sans le vouloir. Et pour tout te dire, je l'avais vu dans tes yeux la première fois que tu m'as regardé, ce jour-là, quand tu as tué cet homme.
— Moi aussi j'ai vu quelque chose, mais à l'époque je n'avais jamais su ce que c'était. Maintenant je le sais…
— Je… Je crois que je t'ai caché mon passé trop longtemps…
— C'est compréhensible… Tu n'étais qu'un enfant, et tu as gardé ça pour toi, c'est normal ! Moi j'étais déjà adulte quand on s'est rencontré, j'ai eu moins de mal à en parler.
— Mais maintenant, je réalise à quel point ça fait du bien d'en parler…
— A vrai dire, moi aussi il faut que je te dise ce qui s'est passé aujourd'hui…
Mais Xeric n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Quelqu'un tambourina à la porte en criant.
— Xeric ! Olnit ! Ouvrez vite ! Criait Ooliah derrière la porte.
Xeric se précipita à la porte et l'ouvrit à la volée.
— Que se passe-t-il ? Tu as l'air paniquée… C'est Spike ? Il a fait quelque chose ?
— Non ! C'est… C'est Shy ! Oh…
Elle se mit à pleurer.
— Quoi ? Qu'y a-t-il ? Demanda Olnit.
— Il… Il s'est évanoui en hurlant.
Xeric courut jusqu'au salon où Shy était étendu au sol, Spike installait un coussin sous sa tête… Un geste qui paraissait presque déplacé venant de ce genre d'individu. Mais Xeric n'avait pas le temps pour ce genre de réflexions. Il s'agenouilla près du jeune ourson.
— Dites-moi exactement ce qui s'est passé ! Dit-il.
— Bah il parlait de ce qui passait à la télé et d'un seul coup il s'est tenu la tête en criant et il est tombé par terre. Il s'est cogné contre le coin de la table !
Xeric retourna la tête de son ami et vit du sang couler. Il regarda la plaie fixement et des étincelles sortirent de ses yeux. Le sang cessa de couler. La dernière fois qu'il avait eu à guérir une plaie grave, c'était pendant le combat contre Vulcan, il y a deux ans. Il ne s'était jamais servi de ce pouvoir pour des plaies quotidiennes.
Quelque chose se prépare… Pensa-t-il.
Il savait que s'il avait à utiliser ses pouvoirs maintenant, ce n'était pas par hasard. Les sauts dans le temps, les rêves d'Olnit et maintenant ça, ça ne pouvait pas être un hasard.
— Tout est lié… Dit-il.
— C'est quoi qu'est lié ? Demanda Spike.
— Tout !!! Les Sauts dans le passé, les rêves qu'a faits Olnit ces derniers temps, et le malaise de Shy, c'est lié, j'en suis sûr ! Depuis deux ans il ne s'était rien passé d'étrange ou d'inhabituel, que tout ça arrive maintenant ne peut pas être une simple coïncidence !!
— Tu penses à quoi ? Demanda Olnit.
— Je ne sais pas… Peut-être notre cambrioleur…
— Ou alors… Risqua Ooliah. Peut-être que… Vulcan…
— Mais non, Vulcan est mort, c'est certain… Dit Spike.
— Attendez ! Vous vous souvenez de ce qu'a dit Goldie, la déesse ? Demanda Xeric.
— Quoi ? Demandèrent les autres.
— "L'un des quatre Dieux du Mal"… Vulcan en était un, ou plutôt son Messager… Et si on avait affaire à un deuxième ?
— Ils se risqueraient à te balancer un autre Dieu après la raclée que tu as mise au premier ? Dit Spike.
— Je n'en sais rien… Mais restons sur nos gardes…
Shy se réveilla doucement dans les bras de Xeric.
— Hmmm…
— Hé… ça va ? Demanda doucement Xeric.
Mais à peine réveillé, le jeune ourson était légèrement convulsé et ses yeux semblaient étonnés.
— Non !! J'ai… J'ai mal !!
— Qu'est-ce que tu as vu ? Demanda Olnit.
— Un… un visage !
— Tu as vu qui c'était ? Demanda Xeric.
— Non… J'ai… AHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!!!
— SHY ! cria Ooliah.
L'ourson était évanoui. Xeric toucha le front de son ami. Il était brûlant. Il prit son pouls, il était lent et irrégulier. Il regarda fixement son ami, espérant pouvoir le guérir même s'il ne présentait aucune plaie apparente. Mais la douce chaleur dans ses yeux et les étincelles ne vinrent pas…
— Je n'arrive pas à le guérir !
— Qu'est-ce qu'on va faire ? Demanda Ooliah en pleurant.
— Je ne sais pas…
— Et qu'est-ce qu'il a ? Demanda Olnit.
— Je ne sais pas non plus mais… Je…
Xeric sentit les larmes lui monter aux yeux également. Il était impuissant face au mal qui rongeait le jeune ourson, et si lui était impuissant, la médecine ne pourrait pas grand-chose.
— Je crois qu'on va le perdre !

CHAPITRE V – Le Dieu de la Terre.

Shy gisait sur le sol, inanimé, pourtant il était toujours vivant, mais Xeric savait qu'il n'en avait plus pour longtemps, et il se maudissait de ne rien pouvoir faire. Olnit et Ooliah étaient assis à côté de lui et sanglotaient. Spike s'approcha de Xeric.
— Tu comptes faire quoi ? demanda-t-il.
— Je ne sais pas ! Répondit Xeric violemment. Je ne peux pas le guérir et je doute que des médecins puissent en faire autant !
— Mais tu peux toujours essayer… ça ne coûte rien…
— Depuis quand tu t'inquiètes pour nous ?
— Euh…
— La dernière fois que tu nous as aidé c'était pour défendre tes propres intérêts, pourquoi tu t'inquiètes pour Shy maintenant ?
— Je ne sais pas…
— Alors…
Shy cria. Un cri plus violent que tous les autres. Son corps fut secoué de violents spasmes. Pendant quelques secondes, il hurla. Puis plus rien. Olnit vérifia qu'il respirait encore. Mais c'était fini…

Shy était mort… Ooliah était inconsolable et restait enfermée dans sa chambre toute la journée, sans pouvoir se résoudre à croire que son meilleur ami était mort. Olnit, comme d'habitude se réfugiait dans la mécanique, mais Xeric savait que la mort de Shy signifiait beaucoup plus que la mort d'un ami, cela faisait aussi ressurgir en lui la sensation qu'il avait éprouvé en tuant accidentellement son jeune frère, des années plus tôt. Xeric, lui, s'en voulait, il avait toujours pu sauver ses amis quand il le fallait, mais pas cette fois… Il avait tenté d'aider Shy, mais sans succès…
Quant à Spike, Xeric l'avait autorisé à s'installer, malgré le ressentiment qu'il éprouvait à son égard. Spike faisait désormais partie du groupe, au grand dam d'Olnit, qui ne cessait de dire à Xeric qu'il ne remplacerait jamais Shy.
Le corps de Shy n'avait été ni brûlé, ni enterré. Au contraire, les petits retours dans le temps qu'ils avaient vécu, Olnit et lui, lui avaient laissé l'espoir de pouvoir peut-être changer le passé, ce qui l'aidait à tenir le coup, et il se disait aussi que, peut-être, Shy allait se réveiller, qu'il n'était peut-être pas vraiment mort.
Olnit, Ooliah et Xeric venaient se recueillir devant le corps de Shy, exposé dans sa chambre, sur le lit. Un jour, ils y allèrent ensemble, mais cette fois, il n'y avait pas que Shy dans la chambre…
— Qui êtes-vous ? Cria Xeric.
L'intrus se retourna et dévoila son visage. C'était un cobra, il portait une couronne avec un symbole de serpent, et il avait des tatouages de couleurs vives sur sa collerette, ce qui le faisait ressembler à un véritable pharaon.
— Hum… Voilà donc le hérisson qui a terrassé Vulcan ! Dit-il d'une voix caverneuse.
— Je répète ma question : Qui êtes-vous ?
— Tu ne le sais donc pas ? Je suis un Dieu du Mal, Apis, le Dieu de la Terre ! Ne te rappelles-tu pas ce que Vulcan t'avait dit ? Chaque Dieu correspond à un élément. Vulcan était le feu, je suis la Terre… Nous avions été affaiblis lors de ta victoire, mais nous avons retrouvé toutes nos forces, et nous sommes décider à le venger. J'ai été envoyé pour vous tuer tous, les deux hérissons, les deux échidnés, le renard, l'ourson, le koala et l'ornithorynque !
— Alors tu as commencé par Shy !
— Oui… Voyez-vous, malgré mes dons pour maîtriser l'élément Terre, je suis aussi capable de manipuler la pensée, la vision, mais aussi le temps… Shy n'a pas supporté mes intrusions dans son esprit, ses pouvoirs l'ont tué…
— C'est toi qui l'as tué ! Tu savais qu'il avait des pouvoirs, tu as pu le lire en nous, et tu en as profité pour utiliser ça contre lui !!!
— Hum… Tu es malin ! De plus tu as de telles capacités qu'il est difficile d'entrer dans ton esprit, mais j'ai tout de même réussi… Ton esprit est d'une richesse incommensurable ! Je te viderai de tes pensées, tu deviendras un pantin de chaire et de sang, sans âme, sans souvenirs, puis je te tuerai ! Mais patience, je tiens à te faire souffrir le plus possible, aussi, je tuerai tes amis avant ! Méfie-toi, Xeric the Hedgehog, les Dieux du Mal vont te poursuivre jusqu'à ce que tu meures, ou qu'il n'y ait plus aucun d'entre nous pour t'anéantir !
Puis il disparut dans un tourbillon de sable.
Xeric restait debout, impassible. Il ne se rappelait que trop bien le combat qu'il avait mené contre Vulcan, deux ans plus tôt. Il avait trouvé ce combat difficile, mais cette fois, comment se battre contre un individu capable de contrôler son esprit et sa vision ? Pour la première fois de sa vie, Xeric éprouvait une réelle peur. Il avait vu Shy mourir, et il allait probablement voir ses autres amis mourir…
Non ! Je les sauverai ! Je ferai tout ce que je pourrai pour qu'ils ne meurent pas ! Pensa-t-il.

Les jours qui suivirent furent très difficiles. Xeric avait raconté à Spike la rencontre avec Apis et tous à présent sentaient peser sur eux une menace funeste.
Olnit se mit à bricoler le téléporteur très peu de temps après cette rencontre. Il était convaincu que s'il avait été possible à apis de manipuler le temps, c'est qu'un déplacement temporel était scientifiquement possible, il s'acharnait pour trouver un moyen de remonter le temps et sauver Shy de la mort en éliminant Apis avant qu'il ne le tue.
Pendant ce temps-là, Xeric tentait, avec l'aide de Spike, de trouver le coupable des cambriolages qui avaient eu lieu en ville, mais il avait l'esprit occupé par la possibilité qu'un des ses amis meure d'un moment à l'autre. Cela ne l'empêchait pas de progresser dans sa petite enquête, il savait que le coupable lui ressemblait, et l'idée lui était venue d'attendre la nuit pour le prendre en flagrant délit.
Un jour, donc, à la nuit tombée, Xeric et Spike s'installèrent tous deux au coin d'une rue pas encore dévalisée, bien cachés, et attendant le criminel. Après deux bonnes heures, Xeric perçut un mouvement venant de la rue opposée, il attendit que le cambrioleur soit à hauteur d'une boutique pour sortir de sa cachette.
— Stop !
Spike vint derrière lui et alluma une lampe pour éclairer le coupable. Il s'agissait bien d'un hérisson violet. Il avait des piques sur chaque côté de la tête, et il avait plusieurs piercing en forme de pointes qui retenaient des rubans rouges déchirés qui flottaient derrière lui. Il portait également une cape verte, dans un piteux état. Il avait au-dessus du front un symbole tribal, en forme de X déformé sur fond jaune. Lorsque Xeric vit son regard, il fut surpris de voir que l'individu était borgne. Son œil droit était blanc et sans pupille et une cicatrice partait du haut de son œil et se terminait en dessous, il s'était donc blessé et avait perdu son œil droit. Xeric ressentait tune étrange sensation à propos de ce mystérieux hérisson. Mais il n'avait pas le temps de réfléchir, le coupable se mit à courir. Malheureusement pour lui, Xeric était plus rapide et il l'intercepta facilement, Spike se positionna derrière lui de sorte qu'il ne puisse pas s'enfuir.
— Qui êtes-vous ? Demanda Xeric.
Le hérisson ne répondait pas. Au lieu de ça, il détaillait Xeric de la tête au pied, puis lui jeta un regard étrange.
— Répondez ! Insista Spike.
— Je… Je m'appelle Makysto, je suis un voyageur.
— Qu'est-ce que vous faites ici ? Demanda Xeric.
— Je suis à la recherche de mon fils. J'ai été séparé de ma femme avant qu'elle accouche, et j'ai appris qu'elle était morte peu de temps après, je n'ai eu aucune nouvelle de mon fils, et ça fait plusieurs années que je le cherche.
— Ca ne nous dit pas pourquoi vous cambriolez les boutiques… Dit Spike.
— J'ai besoin de me nourrir, et aussi de me soigner, mais je n'ai pas d'argent pour payer tout ça, je dois donc voler pour pouvoir survivre.
Xeric réfléchissait… Il se trouvait sur Flaguia, mais toutes les dates et les évènements correspondaient, la mère morte quelques années plus tôt après avoir mis son enfant au monde…
Non, ça n'est pas possible… Comment aurait-il pu venir de la Terre ? Ca ne peut pas être ça… Pensa-t-il.
— Qu'est-il arrivé à votre femme ? Demanda-t-il finalement.
— Quelques jours avant d'accoucher, elle a été condamnée au portail pour avoir insulté Flaguia…
— Pourquoi a-t-elle fait ça ?
— J'étais prêtre, je devais partir pendant plusieurs mois de l'autre côté de l'Océan Central et comme elle devait accouché sous peu, elle a insulté Flaguia devant tout le monde, la sanction ne s'est pas fait attendre…
— Mais alors… Vous venez d'ici ? Demanda Spike.
— De Stallion ? Non, je viens de la ville voisine, Duvia.
— Mais alors, si vous saviez qu'elle avait été condamnée au portail, pourquoi avez-vous continué à la chercher ? Demanda Xeric.
— Parce que les prêtres de Flaguia savent pertinemment la vraie fonction du portail, mais c'était la peine de mort pour quiconque le révélait.
— Vous saviez donc que cela menait à une autre planète ? demanda Xeric.
— Oui… Cette information, tout comme le métier de prêtre, se transmettait de père en fils, je suis donc passé par le portail moi aussi, et j'ai trouvé ma femme morte dans une ruelle, transpercée.
— Attendez… Où êtes vous arrivé après avoir passé le portail ??? Demanda Xeric précipitamment.
— Dans une petite ruelle cachée, où des robots attendent les gens qui sont condamnés, mais les prêtres sont seuls à pouvoir faire des allées et venues entre les deux planètes sans que les robots ne les prennent et ne les transforment.
— Donc vous saviez tout ??? demanda Spike.
— Oui, c'est vous, Xeric, qui avez tout révélé au monde, mais moi j'étais déjà parti à la recherche de mon fils, j'avais quitté la religion, et j'étais même recherché pour ça.
— Donc, votre femme a été condamnée au portail, vous l'avez suivie plus tard pour la trouver morte dans une ruelle, transpercée… puis vous avez cherché votre fils sur Terre, c'est bien ça ??? Demanda Spike.
— Oui, mais j'ai appris ce qu'ils faisaient aux enfants, et j'ai abandonné les recherches, pensant que c'était terminé et que je ne pourrais pas le retrouver. En revenant ici, on m'a appris que Flaguia… enfin, Eggman, avait envoyé un cobaye raté ici, j'ai eu l'espoir que c'était mon fils, mais je ne l'ai jamais retrouvé, et je n'ai jamais eu de nouvelles. Et aujourd'hui…
Il désigna Xeric d'un signe de tête avec un sourire amical.
— Mais… alors… Xeric est… Dit Spike.
— Vous voulez dire que…
— Oui, je suis votre père…


CHAPITRE VI – La vision de Spike.

Xeric n'en revenait toujours pas.
— Mais pourquoi vous l'avez pas dit plus tôt ? demanda Spike.
— Je ne m'en suis rendu compte qu'au fur et à mesure de la conversation… Et le sentiment bizarre que j'éprouvais a aidé à cette conclusion.
— Donc… Je suis Flaguien ???? Demanda Xeric.
— Xerien maintenant, grâce à toi !
— Mais, si j'étais Flaguien, j'aurais dû être sous l'emprise de Vulcan il y a deux ans… Demanda Xeric en se tournant vers Spike.
— Non… Tu n'es pas né ici… Répondit ce dernier.
— Hein ?
— Tu n'es pas né sur cette planète, donc tu ne fais pas partie de ce peuple. Ton appartenance au peuple dépend du lieu de ta naissance.
— Donc je ne suis pas Flaguien ? Demanda Xeric qui comprenait de moins en moins la discussion.
— Mais si… C'est le sort de Vulcan qui fait cette différence... Et je ne suis pas Flaguien non plus… Puisque le sort ne me touchait pas non plus. Pourtant dans mes souvenirs j'ai toujours vécu ici.
— Comment ça ?
— Je n'étais pas touché non plus…
— Mais au fait, comment tu sais tout ça ?
— Quand Vulcan est arrivé sur cette planète, il est apparu directement devant moi… Il a commencé par jouer les gentils avec moi pour m'amadouer, mais je suis pas du genre qui se laisse attendrir, donc je l'ai envoyé bouler… A ce moment là, il a crié qu'il jetterait un sort sur tous les gens qui étaient venus au monde sur cette planète, et que ça les ferait obéir sans résistance… Sur le coup, j'ai presque eu peur, même si pour moi c'était un cinglé mégalo de plus que je croisais… et pourtant il a jeté ce sort et ça ne m'avait rien fait.
— Alors c'est pour ça que tu nous as aidés ???
— Oui, c'est pour ça… je voulais savoir… et on a rencontré Knuckles, qui est le premier échidné autre que moi que j'aie jamais vu…
— Donc j'avais raison c'était pour tes intérêts personnels… mais bon, t'as peut-être pas un si mauvais fond finalement !

Xeric se tourna vers son père qui suivait attentivement leur conversation.
— Allons au château, j'ai hâte de te présenter à Olnit et Ooliah…

Il actionna la télécommande et tous trois se retrouvèrent dans le hall du château. Makysto était subjugué.
— Ouah ! C'est toi qui as créé ça ??? Demanda-t-il
— Non, c'est Olnit…
— C'est prodigieux !
— Tu lui diras en personne !... Euh, je peux te tutoyer… euh… papa ?
— Oui, c'est normal pour un fils de parler naturellement à son père !
— D'accord. Dit-il en souriant. OLNIT ? Appela-t-il ensuite.

Le jeune ornithorynque arriva avec un bleu de travail couvert de graisse.
— Qu'est-ce qui t'es arrivé ? Demanda Xeric.
— Oh, rien, je travaillais juste sur la machine temporelle…
— Une machine temporelle ? S'étonna Makysto.
— Qui c'est encore, ce gars violet ?
— Plaît-il ?
— Désolé, j'ai une dent contre le violet ! Dit Olnit en désignant Spike, qui le foudroya du regard.
— Euh… Olnit… C'est mon père…
— Ton… ton père ??? demanda Olnit, étonné. Mais…
— Oui, je sais, ça m'a fait le même effet…
— Je suis désolé, monsieur. Dit Olnit respectueusement.
— Appelez-moi Makysto. Répondit-il en riant.
— C'est… un honneur !
— Ah ah ah, un instant j'ai cru ne pas être le bienvenu.
— Bon, excusez-moi, j'ai du travail. Dit Olnit brusquement avant de s'en aller.

— Alors, ton verdict ? Demanda Xeric à son père.
— Il a un problème ?
— En fait… On a tous un problème…
— Lequel ?
— C'est… une longue histoire.

Spike partit regarder la télévision, laissant Xeric seul avec son père. Il se laça dans le récit de la mort tragique de Shy et de l'intrusion de Apophis dans le château.
— Oh… Je suis désolé… Toutes mes condoléances…
Xeric tentait de cacher sa peine. Revenir sur la mort de Shy était douloureux et il dût faire un gros effort pour contenir les larmes qui lui montaient aux yeux. Il entraîna tout de même Makysto dans les couloirs du château et s'arrêta devant la porte de la chambre de Shy et l'ouvrit lentement. A l'intérieur, Ooliah se recueillait.
— Ah ! Ooliah… Je te croyais en train de dormir, il fait nuit…
— Comment est-ce que je pourrais dormir en ce moment ? Répondit-elle.
— Euh, je m'en doute mais... Bon, puisque tu es là, voici mon père… Dit-il en désignant Makysto.
— Bonjour… dit Ooliah, sombre.
— C'est lui Shy ? Demanda Makysto en désignant l'ourson qui gisait sur son lit.
— Oui, c'est lui…
Makysto ravala sa salive. Il se sentait de trop dans ce château où tout le monde — À l'exception de Spike — était bousculé par un deuil trop lourd à porter. Il entra dans la chambre et, attendri par le jeune ourson, posa sa main sur sa tête et caressa doucement sa fourrure.
— Repose en paix…
Alors que son père regardait Shy, Xeric ne put se retenir plus longtemps, il pleura à nouveau toutes les larmes de son corps, ainsi qu'Ooliah…

Pendant ce temps, Spike regardait la télévision. Il y avait une émission ennuyeuse où des gens devaient trouver des mots de cinq lettres dans une grille et piocher des boules numérotées pour remplir une autre grille…
— Rhaaa, c'est nul !
Il éteignit le poste. Soudain, sa vue se brouilla et un flash blanc l'aveugla. Il ouvrit les yeux et s'aperçut qu'il avait atterri dans un endroit étrange.

La cité semblait être d'un autre temps. Les maisons étaient carrées et construites en pierre. Spike regarda son corps et ses mains, il était translucide. Quelque chose au fond de lui disait qu'il était déjà venu dans cet endroit, mais il ne parvenait pas à s'en souvenir.
Des dizaines d'échidnés comme lui se promenaient dans les rues pavées et bordées par endroit bordées de grandes vasques de flammes.
Ils ne semblaient pas le voir, et lorsqu'il essaya d'en toucher un, sa main le traversa.

Soudain, une porte explosa quelques mètres plus loin, un échidné venait d'être éjecté violemment de la maison. Alors que tous les autres échidnés étaient roses avec des marques blanche, celui-là était rouge et portait deux marques vertes de chaque côté du visage et une marque blanche sur le front. Il portait également une sorte de pagne aux couleurs vives, et une petite couronne. Sa lèvre saignait et il avait un œil au beurre noir.
— Supicos, je ne veux pas me battre contre toi !!! Cria-t-il.
Il se leva et courut pour tenter d'échapper à son agresseur. Ce dernier sortit de la maison en marchant sur les débris de porte qui jonchaient le sol.

Spike eut le souffle coupé. Cet échidné était son exact sosie, mis à part son pagne et sa couronne, identique à ceux de l'échidné rouge.
— Il le faudra pourtant, mon frère ! Cria-t-il à l'échidné rouge qui s'éloignait.
Sa voix aussi était celle de Spike. Ce dernier comprit… Cette sensation de déjà vu pendant cette scène, l'impression qu'il avait de connaître cet endroit… Il était Supicos…

Il décida alors de suivre l'échidné rouge. Ce dernier arriva sur une place et Spike fut surpris par tant de majesté : une gigantesque pyramide d'architecture aztèque se dressait au centre de la place, bordée de fontaines qui déversaient de l'eau claire et argentée. L'échidné rouge monta l'immense escalier qui menait à la seul ouverture dans la pyramide. Spike le suivit mais il entra trop tôt et la lourde porte de pierre se referma sur lui avant que Spike puisse entrer. Il tenta alors de traverser la porte et réussit. Le jeune échidné qu'il avait suivi se tenait en révérence devant un trône où était assise une femme échidné de couleur orangée, aux vêtements et à la couronne richement décorés.
— Reine Tikal, Mère… Dit l'échidné rouge. Mon frère a été frappé par la folie. Il vient de me rouer de coup et a tenté de me tuer, il faut l'arrêter !
— Il n'est pas fou… Il est jaloux.
— Mais, mère…
— Kaniquelos, tu as été désigné pour devenir le gardien des pierres du Chaos. C'est ce qu'il avait toujours désiré. La violence qui dormait en lui a été réveillée par ses sentiments de jalousie envers toi, elle s'est alors déversée sur toi aujourd'hui.
Spike écoutait, il avait devant lui sa mère et son frère, qui soudain lui rappela quelqu'un…
Mais ses pensées furent brusquement interrompues par l'explosion de la porte… Dans l'encadrement se tenait Supicos, furieux…
— Je vais te tuer Kaniquelos !!! C'est à moi qu'aurait dû revenir la noble tâche de protéger les Pierres du Chaos !
— Ce n'est pas ma faute Supicos !!!!
— Ce n'était donc pas ta faute lorsque tu te vantais devant moi d'avoir reçu cette distinction ???
— Supicos…
— Taisez-vous mère ! Je tuerai quiconque se mettra en travers de mon chemin !
Kaniquelos se plaça devant le trône de sa mère.
— Ca, j'en doute !
Les deux frères se chargèrent l'un l'autre, Supicos frappa le premier et Kaniquelos fut projeté dans le mur qui s'enfonça sous l'impact. Kaniquelos riposta en frappant son frère à son tour, mais celui-ci esquiva et le frappa dans le dos. Ils se livraient un combat sans merci, réduisant la salle en ruine. Tikal se leva.
— IL SUFFIT !!!!!! Cria-t-elle.
Supicos courut alors vers elle, alors que Kaniquelos était à terre, se remettant de la dernière attaque de son frère. Ce dernier attrapa la tête de sa mère…
— Adieu, mère !
…et lui brisa la nuque.
— NOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!!!! cria Kaniquelos.
Soudain, ce fut comme si le soleil lui-même était apparu dans la pièce. Une lumière aveuglante qui s'estompa, révélant un cercle lumineux sur le plafond. Quelque chose en descendit.

Goldie ???? Pensa Spike.

Le déesse venait en effet de se poser entre les deux frères. Un silence de mort s'installa, Supicos lui-même ne bougea plus. La voix de Goldie retentit dans la pièce.
— Ce comportement est inqualifiable venant de deux princes échidnés ! Vous êtes frères, vous devez chacun accepter la destinée de l'autre. Kaniquelos, pour avoir fait preuve de vanité, Supicos, pour avoir succombé à la jalousie, et tous les deux pour la violence dont vous avez fait preuve, vous serez punis… Supicos, pour avoir commis ce crime, tu quitteras cette planète, Kaniquelos restera Gardien sur Terre. Mais pour ne plus causer de mal au peuple échidné, je vais vous envoyer deux mille ans dans le futur !

Elle disparut dans un éclair aveuglant, entraînant les deux frères avec elle.
À part le corps de Tikal qui gisait au sol, la salle était devenue déserte… ou presque.
Spike n'en croyait pas ses yeux, Knuckles se tenait devant lui à l'opposé de la pièce, le corps aussi translucide que le sien. Tous deux se regardaient s'un même air étonné… Ils comprirent…
Spike entendit alors résonner son nom dans sa tête et tout se brouilla.


Lorsqu'il se réveilla, Spike était allongé au sol, et Xeric était penché sur lui.
— Spike ! Qu'est-ce qui s'est passé ???
— Knuckles ! Cria Spike, sous le choc, les yeux révulsés.
— Quoi, qu'est-ce qu'il a ?
— C'est… c'est mon frère !




TO BE CONTINUED...

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