Bon, je crois quand même qu'il est temps que je fasse ma petite review.
Bayonetta est une expérience que l'on oubliera pas de sitôt une fois qu'on a posé la main dessus. En apparence une copie putassière de Devil May Cry, cet aspect s'oublie après quelques minutes de jeu, offrant une expérience unique en son genre.
Scénaristiquement, on commence très simple. Bayonetta est une sorcière et chasseuse d'ange, sortie d'un cercueil au fond d'un lac et légèrement amnésique, elle s'acquitte de ses missions avec Rodin, son fournisseur en arme, et Enzo, son indic. Elle est poursuivis par un journaliste, Lukas, pour griefs personnels. Sa vie prend un tournant lors de l'apparition de Jeanne, une sorcière comme elle. Jusque là, rien de transcendant, mais quel jeu peut se venter d'avoir un scénario palpitant écrit dans son manuel ? Le scénario prend bien vite une dimension plus complexe, mais pas trop, un juste milieu.
Au niveau graphique et sonore, c'est beau, très beau, très peu de couacs, un univers magique, montrant des lieux dignes du paradis ou de l'enfer dans la même minute, avec des effets qui donneraient presque le vertige. L'animation est très bien faite est Bayonetta est criante de vie. Même le doublage anglais est valable, c'est dire 8D Musicalement parlant, ce jeu jouit (sans mauvais jeux de mots) d'une pléthores de musiques envoutantes...et de musiques rétros sorties de jeux variés des époques 8 et 16 bits !
La jouabilité est accessible à tous, mais nécessitera un peu d'entrainement pour placer les combos et envoutements au bon moment. La jauge de magie ne sert pas à se transformer en démon, mais à lancer une attaque "sadique" qui fera surgir un quelconque instrument de torture que notre sorcière à la sublime chevelure se fera un plaisir d'utiliser sur les anges soudains sans défendes. Et c'est un plaisir de voir, en fin de combo, une énorme main ou une énorme chaussure à talon haut, surgir des cheveux de Bayonetta pour exploser ennemis. De plus, la possibilité d'équiper mains et pied et d'avoir deux set d'armes interchangeables à tout moment permettent des avalanches de coups jamais vues. Pour cela, Bayonetta dispose d'une bel arsenal déblocable au fil du jeu (flingues, katana, fouets...)
Ajoutons à cela un jeu trés long, et assez dur, et un tas de goodies déblocables, et vous avez de quoi tenir un bon moment.
Ceux qui s'arrêteront à l'aspect sexuel de Bayonetta rateront une perle rare. Car si Bayonetta fait preuve d'une sensualité débordante, elle possède aussi une classe de reine, et une sensibilité désarmante. Cet aspect sensuel d'elle même me parle comme d'une moquerie certaine envers la cool-attitude teinté de mépris d'une certain Dante, de même que les situations complètement too much dans lesquels se mettront les personnages et la façon dont ils s'en sorte. Bayonetta est une héroïne magnifique, qui prend tout avec un certain humour, montrant à la fois son charme tout en mettant en avant ses charmes, elle reste classe tout en ayant ses défauts, et fait l'insensible tout en restant profondément humaine.
Donc, je ne vous le cache pas, je suis véritablement conquis par ce jeu. C'est une bombe qui nous est arrivé en ce début de 2010. (mais qu'est ce qu'il est dur ce jeu au bout d'un moment ! 8D)
J'ajouterai enfin que Bayonetta modernise avec brio les histoires de sorcières. A nous les sorcières magnifiques et charmantes, flingants à tout va et invoquant des démons avec leurs cheveux !
PS: Mon personnage préféré est définitivement Jeanne